Nouvelle année, nouvelle occasion d’être heureux

Si il y bien quelque chose que 2020 m’aura appris, c’est que prévoir c’est bien, mais rester flexible, c’est mieux. Il y a un an je commençais l’année pleine d’ambition, des plans sur la comète par milliers, des plannings surchargés que je n’aurai jamais réussi à respecter…

Mais cette année, je la commence sans trop savoir où je vais : de toute manière qui sait de quoi demain sera fait ? 
J’ai tout de même des envies et des ambitions : apprendre à être plus spontanée, me détacher de mes conditionnements, être moins pressée pour me satisfaire de chaque instant, prendre le temps au lieu de me précipiter, tisser plus de liens avec les personnes que j’aime, sortir de ma zone de confort,…
 Des envies, j’en ai, mais je ne veux plus qu’elles incluent des éléments que je ne peux pas influencer.

L’instabilité et l’incertitude des temps à venir nous poussent à revoir notre manière de penser. Difficile de se fixer des objectifs, alors pourquoi ne pas plutôt déterminer une direction vers laquelle aller ?
 Celle que je choisis est une voie directe vers un futur auquel j’ai envie d’appartenir. Humanité, écologie, partage, sérénité,… Je veux que mes actions d’aujourd’hui soient en accord avec ce que je veux voir naîre demain. Poser au quotidien de petites pierres à l’édifice d’un monde dans lequel je me sentirais bien. Vouloir vivre l’utopie, tout en sachant que je ne connaitrai jamais le bout du chemin.

Loin de l’égo, il faut apprendre à se détacher de sa propre existence, contribuer à quelque chose de plus grand, quelque chose qui dépasse notre temps. Développement personnel, remise en question, incarnation de nos valeurs : toutes ces choses sur lesquelles nous travaillons servent déjà aux générations suivantes. Comme si celles-ci reprenaient le relais de nos pensées, elles sont souvent déjà plus consciente qu’on ne l’est.

Age, métier, ambitions, perception, origines, expériences, … tout ce qui nous détermine constitue notre différence. Ce n’est pas toujours évident de la combiner avec celles des autres, mais c’est grâce à nos terrains d’entente que nous créons des passerelles entre nos mondes. Nos différences se complètent, créent un tout : s’épanouir soi même c’est contribuer un peu plus à ce Nous.

De toute manière nous sommes bien peu de chose, alors autant faire de nos vies une air de jeu dans laquelle être heureux. Un accomplissement quotidien qui nous permettrait de ne plus avoir peur de la fin : parce que chaque jour nous serions assez fière pour ne plus vivre demain.

Cultiver qui l’on est n’est pas toujours simple alors voici un message plein de bienveillance.
Aie confiance. Les moments de doute ne sont là que pour renforcer tes convictions, tu es déjà la personne que tu rêves de devenir alors relâche la pression. Laisse s’exprimer ta personnalité : personne n’attend rien de toi, les jugements ne sont que les reflets des peurs de chacun. Vouloir plaire à tout le monde, c’est empêcher les autres de voir vraiment qui tu es. Alors autant s’épanouir, être heureux, faire de sa vie une aventure, s’ouvrir au monde, aux rencontres, sortir de sa zone de confort, oublier ces peurs qui nous empêchent d’avancer : vivre.
 Ne sois pas trop dure avec toi même et saches que le temps fait beaucoup. Cultive ta patience et nourrit ta confiance, un jour après l’autre… Le chemin est sans fin, alors rien ne sert de brusquer les choses : tout arrive à point.

Lorsque tu vivras des jours compliqués, souviens toi que tu as le droit de ne pas réussir à faire briller ton soleil intérieur, que tu as le droit d’être fatigué. De toute manière sans ombres, ta lumière ne pourrait exister. Alors dans ces moments là, souviens toi que tu n’es pas seul à vivre ça, que le monde dans lequel nous évoluons n’est pas simple et qu’il est normal de parfois craquer. Sois patient, promis bientôt ça ira mieux.